Du 17 mai au 11 juin, c’est les Alpes. Un voyage organisé sur un coup tête, par une oportunité malheureuse. À la base, il y a un crédit de 1200$ pour un billet d’avion, sans quoi je n’aurais jamais pu même effleurer cette idée de voyage. C’est le premier que j’organise de A à Z et il est un peu broche à foin et naïf. J’ai peu d’argent pour le faire, très peu même. Avant de partir, je devrai faire quelques campagnes de financement genre vendre des trucs au marché aux puces pour m’assurer une certaine sécurité financière. Pour le reste, c’est un sac à dos, une tente 2 places et le stricte minimum de voyage : macbook, dvd portable, babillard en liège et porte de garde-robe.
Mon itinéraire touche plusieurs villes françaises, comme l’incontournable Paris pour seulement 3 jours en tout. Ensuite, c’est le train vers Grenoble et les Alpes. À Grenoble, c’est le moment de se débrouiller avec le circuit d’autobus voyageur local pour se rendre dans quelques uns des villages alpins. Mais en général, la marche entre les différents points ( Villard Reculas, Alpe d’Huez, Venosc, St-Christophe, etc) est prirorisée. Souvent, il s’agit que de quelques kms qui les séparent, 10 tout au plus. Dépassant ce ratio, il est souvent possible de se débrouiller avec l’autobus voyageur. En ce qui concerne l’hébergement, je rencontre 3 auberges jeunesses, dont une fermée pendant mon séjour, où je pourrai dormir à moindre coût. Je dis moindre coût, mais l’euro, c’est cher tout de même. On est loin de l’Amérique du Sud. Ah lala. Sinon, les campings municipaux et autres seront mes amis pendant mon itinéraire. La joie de voyager pendant la saison morte est de profiter de coûts touristiques plutôt bas, dont ceux des campings. Ça me va.
Si tout fonctionne, je vais voyager dans un des bassins les plus riches culturellement parlant. L’ironie, c’est que je me sauverai du grand Paris vers des petits villages qui ont leurs histoires locales. « J’en reviens pas que tu ailles en Europe pour seulement aller te promener dans les villages » me disait certaines personnes. Je les comprends. Mais je crois tout de même que l’aventure qui m’attends là-bas sera grande. Loin du confort que je fuis ici, vers des endroits qui me mettront en danger psychologiquement. Voilà, ce que je recherche. (Évidemment, c’est l’Europe. C’est plutôt calme, on est loin de la Somalie.)
‘reste à voir maintenant si tout se déroulera bien. La marge entre « l’itinéraire-feuille lignée» et la réalité est énorme… Vaut mieux parfois ne pas se fier sur les idées préconçues.
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